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Touche-à-tout avec un parcours pas très linéaire

Quand on m’a demandé de partager ce chemin qui m’a mené chez Middle, plusieurs souvenirs me sont revenus en tête. Des études en cinéma, plusieurs années chez un éditeur de magasines B2B dans l’industrie automobile, deux bébés, une pandémie… Est-ce que ce chemin fût linéaire? Pas du tout.

Les débuts d’une touche-à-tout inarrêtable

Vous voyez, c’est que je suis une touche-à-tout. Dans des termes un peu plus précis, on réfère habituellement à la multipotentialité pour décrire ces gens dont les intérêts s’étendent sur plusieurs domaines.

J’ai toujours été comme ça. Dans la troupe de danse à mes débuts au secondaire, j’ai basculé vers le journal étudiant et j’y ai découvert une passion pour la rédaction. J’ai en même temps expérimenté pour la première fois la création de sites Web et un balbutiement de ce qu’on pourrait appeler du design graphique.

Passage obligatoire au Cégep. Rien de bien palpitant; une passion pour les cours d’histoire de mon DEC en Sciences Humaines. Puis la grande question: où allais-je m’établir à la fin de ces études pour continuer sur les bancs universitaires? Mais surtout, dans quel domaine?

Je me rappelle avoir envoyé trois demandes d’inscription à l’Université de Montréal. Mes choix se sont arrêtés entre autres sur le baccalauréat en Sciences de la Communication, et sur le baccalauréat en Histoire. Pour l’autre choix, j’oublie complètement. Vous voyez, c’est que ça fait quelques années de ça et la mémoire est une faculté qui oublie. La mienne a clairement compris ce concept…

Les deux choix me permettaient de faire ce que j’avais choisi: être journaliste.

Avant d’entamer la dernière année de mon baccalauréat en Sciences de la Communication, j’ai passé un mois à Terre-Neuve et hop, un passage à Concordia: une majeure en journalisme et une mineure en études cinématographiques.

Le point commun de toutes ces années d’études? J’ai écrit. Des critiques de cinéma, des couvertures de spectacles, de théâtre, de matchs de soccer, de hockey…

Touche-à-tout, disais-je donc.

L’entrée sur le marché du travail et le début d’une carrière prometteuse

À la fin de mes études, le marché du travail était légèrement différent de ce qu’il est aujourd’hui. Principalement parce que la pénurie de main-d’œuvre qualifiée n’était pas un terme aussi tendance qu’il peut l’être aujourd’hui. J’ai continué à la pige tout en envoyant mon CV un peu partout.

Un jour, j’ai trouvé une offre d’emploi pour une adjointe à la rédaction. Enfin un poste qui ne demandait pas 5 années minimum d’expérience. J’ai obtenu le poste et tranquillement, j’ai monté les échelons. Adjointe à la rédaction, coordonnatrice de production imprimée, responsable de production – Volets Web et Imprimé… et finalement, au retour d’un premier congé de maternité, responsable des opérations.

L’industrie me passionnait: l’édition de magazine, dans un monde où le journalisme papier perd des plumes au profit de modes de transmission de l’information numérique, c’était a dream come true pour la touche-à-tout que je suis.

Un revirement de situation plein de surprises

Puis un jour, la COVID a fait son apparition. Ma fille avait tout juste un peu plus de 18 mois, nous étions sur le point de nous porter acquéreurs de notre première maison, j’avais le vent dans les ailes au travail et des projets palpitants en grand nombre.

Mais le contexte mondial en a décidé autrement. Le monde s’est mis en pause. Le focus s’est posé sur notre famille, qui s’est agrandie au début 2021. Mon congé de maternité prenait fin alors même qu’on évoquait un retour au bureau, l’abolition du port du masque. Puis un jour, un message de Karelle dans mon inbox LinkedIn: Bonjour Joanie, je suis Karelle, la fondatrice de l’Agence Middle. J’avoue être très curieuse de savoir si tu cherches un travail actuellement ou bientôt…?

And the rest is history!