fbpx

Tous les chemins mènent à Middle

Chère lectrice, cher lecteur, 

Tu nous suis peut-être depuis un moment, ou peut-être viens-tu tout juste de nous découvrir. Peut-être encore viens-tu de tomber tout juste sur ce billet, sans savoir vraiment ce que c’est. Le cas de figure importe peu; bienvenue dans le pourquoi du comment. 

Chaque bonne histoire se doit d’être racontée depuis le début, laisse-moi donc t’amener quelques années en arrière pour que tu suives les pas de Karelle, la fondatrice. 

Elle se lance dans un baccalauréat en technologie de l’information, pour la simple et bonne raison de pouvoir suivre ses cours à distance. Voyager a toujours été au coeur de ses priorités, mais son éducation l’était tout autant. Grâce à ce bac, elle a pu lier les deux. 

Suite à l’obtention d’un visa vacances travail au Royaume Uni, elle pense se diriger vers un emploi en restauration pour subvenir à ses besoins. Néanmoins, elle se rend vite compte que le monde des technologies pouvait ouvrir d’autres portes. Pourquoi ne pas avoir un blog, offrir des services de création de sites web, ou bien de gestion de média sociaux? 

Il n’a pas fallu longtemps avant de soulever un certain intérêt, lui permettant ainsi de débuter un portfolio tout en lançant le blog: LA DIGITALE NOMADE. 

Il faut savoir qu’à ce moment-là, nous sommes en 2013. Le terme susmentionné est relativement peu connu, et attire très vite sur le blog bien des curieux. Une chose menant à une autre, Karelle se met rapidement à aider celles et ceux qui souhaitent devenir comme elle; voyager et travailler en même temps. 

Elle prend toujours des contrats de réalisation de sites, afin de lui permettre de continuer sa route jusqu’en Europe; c’est à travers un échange qu’elle prend la direction du Portugal! 

Suite à cette année d’étude, elle continue de faire des sites pour des clients venant des quatre coins du globe, améliorant par la même occasion ses compétences en programmation. Elle suit des cours en ligne, tout en continuant de naviguer les travaux pratiques de ses clients. 

C’est dans ces environs qu’elle débute un stage à Lisbonne, durant lequel elle doit organiser des “startup weekends” en IOT. Elle s’intègre très vite à l’univers hardware, et apprend les fonctionnalités de base d’Arduino et de Raspberry Pi. C’est après 4 bootcamps de 10 jours et une conférence sur le project management comme CMO, qu’elle se lance dans un cours de programmation intensif, afin d’apprendre Ruby on Rails et JavaScript. Ses mandats de réalisations web sont toujours là, pour des clients au Québec. 

Le nom de “digitale nomade” ne fait plus de sens, que ce soit pour elle ou pour ses clients. Le terme reste encore trop peu connu pour être apprécié de tous. Avant de revenir au Québec, elle rebaptise son entreprise nouvelle: Made In Digital.

C’est un véritable nouveau défi qui s’installe: 5 mois pour trouver des clients, avant de repartir, cette fois direction l’Afrique, Haïti, l’Asie et l’Europe, pour donner des formations en programmation à des jeunes femmes. Elle maintient son carnet d’adresse, de façon à rester nomade. 

Il est tout à fait légitime de dire que Made In Digital a vu le jour à Lisbonne, en 2016. 

Deux ans plus tard, Karelle revient au Québec – pour de bon. Elle s’installe à Montréal, une ville diversifiée qu’elle chérit pour de nombreuses raisons, notamment celle-ci. Mais, si les gens qui peuplent la métropole parlent tous plusieurs langues, il semble absolument impossible à qui que ce soit de prononcer “Made In Digital” sans se tordre de le visage de confusion- un peu commes ces virelangues qu’on s’amuse à dire très vite lorsqu’on est enfant. Made In Digital se fait raccourcir par l’entourage, pour devenir simplement “Made In”. Petit problème: une compagnie de marketing, déjà bien établie sur l’île, porte ce nom. Alors que faire? La réponse vient sans tarder: un rebrand, évidemment! 

C’est donc accompagnées de notre agence de relation presse, Immersion, que nous reprenons le branding, à partir de 0. Avec le soutien de quelques amis et collaborateurs, menés par la main de maître d’Alexandre Laganière, animateur en chef, le brainstorm commence, et la joyeuse bande ne s’arrête que lorsque des idées concrètes ressortent clairement pour définir l’entreprise: la nouvelle identité se déclinera donc autour des valeurs de collaboration, de famille, de rassemblement, d’originalité, de dynamisme, et d’unicité. Et, si trouver un nom rassembleur ne se fait pas dans l’immédiat, il paraît que la nuit porte conseil. 

Passons les journées qui se font témoins des (nombreux) allers-retours entre différents noms; c’est presque comme une évidence que, finalement, nous nous rendons compte que nous parlons de l’entreprise, à l’interne, avec l’acronyme MID. De Mid à Middle! C’est décidé. On conserve le début de l’acronyme mais, surtout, on peut placer l’entreprise directement dans son contexte, juste avec son nom: nous sommes au centre, au milieu de l’écosystème startup de Montréal, avec pour but d’homogénéiser les communications pour augmenter le pouvoir du city branding, attirer plus de startups, et promouvoir ’entrepreneuriat. Sur le long terme, nous souhaitons avoir un impact sur le développement économique de la ville. Nos clients actuels sont tous partenaires, collaborateurs, soutiens de cet écosystème- il est donc évident que nous nous sentons au coeur de celui-ci, notre rôle étant de communiquer sur les plateformes pour augmenter leur visibilité.

Alors voilà. Lectrice, lecteur, tu viens d’arriver à la fin du pourquoi. J’espère que j’ai réussi à te faire voyager avec moi, mais j’espère surtout que tu vas suivre nos petits pas avec autant de plaisir que nous aurons à te les raconter. 

Karelle

Présidente et co-fondatrice

Découvrez aussi

Middle x MIP

Middle x MIP

Middle x MIPL’Agence Middle est fière d’annoncer son partenariat avec l’Agence MIP,  une agence française 100% féminine, spécialisée dans la...

Miser sur la Génération Z

Miser sur la Génération Z

Miser sur la Génération ZLes employés de la génération Z ont été affublés de nombreux qualificatifs, dont certains plutôt péjoratifs. On entend...